D’un côté, des visages en mouvement, alors qu’en face, la peinture observée reste fixe, imprimée et reproduite en série. Le cinéma et la peinture sont ici montrés comme deux arts d’images qui abordent la narration de manière radicalement différente dans leur temporalité. Les extraits, passés en boucle sont toujours visibles. À l’inverse, le tableau imprimé qui lui fait face est épuisable, a une fin, qui sera décidée par le visiteur. Il est rendu possible de prendre immédiatement possession de l’œuvre, de l’emporter et de reproduire ainsi chez soi ce que certains personnages font dans leur propre décor. L’œuvre d’art est comme en exil, et, en multipliant ses reproductions, fait don d’ubiquité. Elle pose la question de sa propre valeur, car elle remplace l’autorité de sa présence unique par une existence en masse.
Installation exposée au Centquatre-Paris.
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PHOTOGRAPHIES ©Federico Evangelista
D’un côté, des visages en mouvement, alors qu’en face, la peinture observée reste fixe, imprimée et reproduite en série. Le cinéma et la peinture sont ici montrés comme deux arts d’images qui abordent la narration de manière radicalement différente dans leur temporalité. Les extraits, passés en boucle sont toujours visibles. À l’inverse, le tableau imprimé qui lui fait face est épuisable, a une fin, qui sera décidée par le visiteur. Il est rendu possible de prendre immédiatement possession de l’œuvre, de l’emporter et de reproduire ainsi chez soi ce que certains personnages font dans leur propre décor. L’œuvre d’art est comme en exil, et, en multipliant ses reproductions, fait don d’ubiquité. Elle pose la question de sa propre valeur, car elle remplace l’autorité de sa présence unique par une existence en masse.
Installation exposée au Centquatre-Paris.
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PHOTOGRAPHIES ©Federico Evangelista